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Hypothyroïdie – Hashimoto

Hygiène de vie / Alimentation

CONSEILS GENERAUX

Equilibrer votre alimentation. Consommer suffisamment de protéines de bonne qualité (poisson, viande, légumineuses sans produits laitiers au même repas), moins de sucres et de féculents.

Mangez des aliments riches en iode. Poisson de mer, fruits de mer, sel gris non raffiné, algues marines sous toutes formes. On peut utiliser les algues en poudre sur les salades, dans la cuisson à l’eau

Un sommeil récupérateur est essentiel

Traitements naturels

COMPLEMENTATION NUTRITIONNELLE

La prise de tyrosine (dérivé de la phénylalanine un acide aminé essentiel non fabriqué par l’organisme nécessaire pour le bon fonctionnement de la thyroïde), est souvent conseillée, en complément d’autres nutriments. De 250 à 500 mg par jour.

L’iode stimule en douceur l’activité de la tyroïde. Les algues marines sont riches en iode, et en sels minéraux marins. Les extraits d’algues sont donc indiqués en cas d’hypothyroïdie. Le fucus, la christe marine, le wakamé, par exemple, consommés sous toutes formes. En complément, fucus iode en gélule.

Ou faire régulièrement une cure d’eau de mer purifiée (méthode Quinton) de un à deux mois. Eau de mer hypertonique ou Quinton ou plasma marin. Commencer avec une ampoule et augmenter progressivement jusqu’à 3 ampoules par jour. Seule vraie contre-indication, un régime strict sans sel. Et bien sur, une grave pathologie rénale. Cure de plasma marin sur 2 mois minimum

Un taux suffisant de vitamine D3 semble important. On trouve suffisamment de vitamine D3 dans les huiles de poissons gras, l’huile de foie de morue. Il existe aussi des spécialités de D3 à base de lanoline ou de lichen (végétal) ou encore un complexe Zinc D3

Le fer est trop souvent négligé, au profit du magnésium, du zinc, et pourtant le manque de fer est un facteur essentiel à prendre en compte. VOIR les fiches carence en fer, symptômes et traitements naturels

Un apport d’oméga3 est souvent très bénéfique pour l’équilibre nerveux et général, cardiovasculaire.

 

Pour le traitement de la carence en fer, voir le dossier correspondant – essentiel pour les femmes. Ne jamais oublier que la ferritine (le dosage se fait sur prise de sang) n’est pas un indicateur suffisant pour estimer une carence en fer notamment si vous souffrez de syndromes inflammatoires. Une ferritine élevée ne signifie pas forcément que vous ayez trop de fer dans votre organisme. Une ferritine correcte se situe en général pour une femme ayant des règles entre 50 et 90

Le fer s’assimile lentement. C’est vraiment dans la durée qu’il faut corriger une carence. Le fer pris sous une forme alimentaire naturelle n’est pas dangereux à doses physiologiques (14 mg par prise en moyenne, de 1 à 2 fois par jour). Par exemple associé  avec des vitamines B9 B12 ou de la levure de bière ou encore dans un complexe de plantes, légumes, fruits  sous forme alimentaire. Le fer n’oxyde pas plus les cellules que l’oxygène, il se dit beaucoup de bêtises au sujet du fer « oxydant » ! Le foie, le pancréas sont importants pour son assimilation et son stockage. Drainer et activer le foie (et le pancréas) avec un cocktail de plantes amères digestives dont les feuilles de tige d’artichaut,  le chardon marie, le desmodium… En cure de 20 jours, une dose 2 à 3 fois par jour.

 

PHYTOTHERAPIE

On peut encore utiliser une plante stimulante et équilibrante de l’activité hormonale.  La racine de Gomphrena ou d’Ashwagandha. Ou un complexe Stress holistique, en cure de 1 à 2 mois.

Produits conseillés

Tyrosine et/ou Fer liposomal ou bisglycinate

Vitamines B intégral

Plasma marin ou fucus iode

Oméga3 forts en EPA et DHA

Basilic sacré fort ou complexe holistique Stress