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Extrait de pépins de pamplemousse – EPP

Description

L’EXTRAIT DE PÉPINS DE PAMPLEMOUSSE ou EPP

Un anti-infectieux efficace et polyvalent, facile d’utilisation.

 

Ce produit est relativement récent comparé aux autres anti-infectieux d’origine naturelle. Ses propriétés ont été révélées en 1980. L’extrait de pépins de pamplemousse a sans conteste des qualités anti-bactériennes et anti-fongiques intéressantes et uniques.

On parle toujours d’extraits de « pépins » mais les extraits du marché ne proviennent pas en fait uniquement des « pépins ». On utilise également la pulpe, voire tout le fruit notamment quand on utilise la variété « pomelo paradisi »*, peu riche en pépins. Le pomelo est un hybride entre le pamplemousse et l’orange et comme beaucoup d’hybrides, il renferme moins de pépins.

Il est souvent impossible de savoir ce qui a été utilisé lors de l’extraction.

Or les principes actifs sont surtout concentrés dans les pépins et certaines parties fibreuses du péricarpe.

On sait qu’il faut d’énormes quantités de pépins et de pulpe pour fabriquer 1 litre d’extrait, et donc on se posera la question de la provenance et de la qualité des matières premières utilisées.  Une qualité Bio est indispensable, compte tenu des traitements pesticides faits dans les cultures intensives. Et dont une partie risque de se retrouver dans les extraits, notamment ceux utilisant la pulpe.

Lorsque l’on utilise un produit dit naturel, il est bon d’être le plus exigeant possible sur ses procédés de fabrication et la qualité des matières premières, comme on peut le faire pour son alimentation.

 

Les propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques de l’EPP sont largement fondées. En témoigne, les milliers de résultats positifs obtenus depuis des années par des utilisateurs d’EPP sur des pathologies infectieuses.

De plus, l’EPP présente peu ou pas de nocivité, et il est facile à utiliser, le goût étant agréable, légèrement amer et une dilution de quelques gouttes dans l’eau suffit.

 

L’EPP est intéressant comme traitement naturel pour aider l’organisme à  lutter contre de nombreuses  pathologies infectieuses. Infections respiratoires, ORL et bronchiques, intestinales et stomacales, urinaires, vaginales, dermatologiquesIl peut aussi s’associer avec les huiles essentielles, les extraits de plantes, la propolis, pour une efficacité de traitement accrue.

 

L’EPP est plutôt facile à utiliser. Une légère amertume, qui disparaît vite dans un peu de jus de fruit, n’empêche pas les enfants et les adultes difficiles de le consommer chaque jour.  Et en voyage, on pourra aseptiser facilement une eau de boisson ou un plateau de fruits.  L’EPP se dilue dans l’eau, ce qui n’est pas le cas des huiles essentielles.

 

Son efficacité anti-infectieuse est-elle comparable à celles des huiles essentielles. On manque par trop d’études sérieuses pour l’affirmer. L’EPP a une action anti-bactérienne puissante, mais avec quel spectre d’action, sur quels types de bactéries, avec quelle intensité ? Il est difficile de le préciser.

Les études sont très contradictoires et suivant les extraits utilisés pour ces études, les résultats peuvent être interprétés différemment.

 

Son action anti-virale est loin d’être aussi puissante qu’on le lit dans les diverses documentations. Toutefois, on notera qu’en aseptisant le conduit digestif, l’EPP renforce et protège la flore intestinale, ce qui indirectement soulage et donc active les fonctions immunitaires. Un système immunitaire plus actif permet à l’organisme de combattre plus efficacement tous les types de virus.

 

En revanche, une action directe puissante anti-fermentation, antifongique, est certaine. On utilise souvent l’EPP avec succès contre le candida albicans.

D’ailleurs, selon la petite histoire, le scientifique américain, le docteur Harich, qui a découvert les vertus thérapeutiques du pépin de pamplemousse, l’a fait en constatant que les déchets de pamplemousse de son compost ne pourrissaient pas ! Donc, que les actifs du pamplemousse avaient de grandes propriétés antifongiques et antibactériennes.

On peut utiliser l’EPP pour éliminer des mycoses dermatologiques, des verrues. Directement sur la peau ou en légère dilution.

 

Conclusion : On utilise occasionnellement ou préventivement l’EPP comme un antiseptique, un anti-infectieux général, par voie buccale et sur la peau, pour prévenir et combattre tous types d’infections tout en stimulant le système immunitaire. Sa relative douceur – en dilution dans de l’eau – et son innocuité permettent de l’utiliser en interne et en externe, même chez les enfants, et de l’associer quand cela est nécessaire à des traitements plus puissants.

Si les résultats ne sont pas probants rapidement, même avec d’autres anti-infectieux naturels, ne jamais négliger les antibiotiques, surtout pour certaines infections bactériennes sévères.

Et ne pas oublier de traiter le terrain organique général, en soulageant le système digestif, le foie, en drainant les reins.

 

Pour les femmes enceintes, prendre un maximum de précautions en testant au pli du coude sur la peau et en avalant de toutes petites doses, 5 à 6 gouttes, doses que l’on augmentera progressivement. Chez les enfants, à partir de 1 an, utiliser de la même manière en réduisant encore le nombre de gouttes. Avant 1 ans, il est préférable de consulter un spécialiste.

 

En ingestion, il faut toujours diluer les gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse dans un peu d’eau, ne pas utiliser l’EPP pur

 

POSOLOGIE  CONSEILLÉE :  On prendra environ 15 à 25 gouttes, de 1 à 4 ou 5 fois par jour. Cette dose peut varier de quelques gouttes, 4 à 8 gouttes pour un enfant de 2 à 5 ans, puis augmenter d’une goutte par année, jusqu’à 30 gouttes pour un adulte corpulent.

La fréquence des prises journalières dépend de la gravité de l’infection.

La durée du traitement sera aussi très variable suivant le problème traité et les résultats obtenus.

S’agissant d’infections, des résultats rapides, quelques jours, doivent être constatés, sous peine de remettre en cause le traitement.

 

En prévention, une prise, une fois par jour le matin, semble suffisante. Avant et pendant la saison froide par exemple ou en période d’épidémie de gastroentérite. En quasi continu.

 

Sur la peau, la dilution est également recommandée. Toutefois, quelques gouttes pures peuvent être appliquées sur la peau, les muqueuses sensibles.

En voyage ; l’EPP permet d’aseptiser l’eau de boisson, des fruits frais, en gardant un goût agréable, à titre préventif.

 

Ne pas prendre l’EPP en continue durant des années, sauf prescription particulière.

 

REMARQUE :   Il ne faut pas considérer l’extrait de pépins de pamplemousse comme un médicament naturel miracle, capable de protéger de tous les germes infectieux.  Ceci va d’ailleurs à l’encontre des règles élémentaires de médecine naturelle, de la naturopathie, qui considèrent toujours l’individu dans son ensemble et dans son environnement. Et ce n’est pas parce que l’on a passé un hiver sans être malade en ayant pris de l’EPP qu’il faut être persuadé de sa totale efficacité comme bouclier anti-infections.

Sans cela, on oublie vite les règles de bases d’une bonne santé qui passent par une alimentation saine, une digestion saine, une bonne respiration et gestion du stress…

 

NOTA :   Choisir des extraits de bonne qualité, labellisés bio, contenant uniquement de la glycérine, de la vitamine C (acide ascorbique) et dosés de 800 à  1200 mg de bioflavonoïdes au minimum pour 100ml.

Le chlorure d’ammonium n’est pas toxique en prise occasionnelle.

 

*Concernant les variétés de pomelos: Et dosages en flavonoïdes

Pour la variété de pamplemousse utilisé, il est impossible de savoir. Je ne suis pas certain que le fabricant saura vous le dire. Dans certains pays, le pomelo s’appelle pamplemousse, grapefruit  et réciproquement. Le citrus paradisi est un hybride d’orange et de pamplemousse. On confond les dénominations dans le commerce mondial, et citrus paradisi, citrus sinensis, citrus grandis, c’est devenu du pareil au même.

Je pense pour ma part que la plupart des fabricants utilisent du petit pomelo. Pourquoi, parce que c’est le plus courant, le plus facile à trouver, le moins cher à l’achat ! Le pomelo, citrus paradisi ou citrus sinensis, est largement cultivé dans le monde. Ce pomelo présente différentes variétés, mais les pépins et les flavonoïdes qu’il renferme sont id antiques. Le vrai pamplemousse est nettement moins courant.
C’est surtout la fabrication de l’extrait qui est essentielle… Prenez des marques sérieuses, connues, spécialisées dans l’EPP. Ces marques ne s’amusant pas à tricher sur le produit !

Pour une bonne efficacité, la dose normale d’une prise journalière diluée avec une concentration à 800 à 1200 mg d’actifs flavonoïdes est suffisante. En cas de besoin, on peut bien sûr, doubler ou tripler les prises conseillées, durant une période.

Les dosages sont une chose, mais j’ai appris au fil des années à comprendre que la qualité et l’efficacité d’un produit naturel n’était pas uniquement une affaire de dosage et de chiffres. On ne travaille pas avec une seule molécule, mais un totum, au contraire des médicaments

Précautions d'emploi

Les contre-indications concernant l’extrait de pamplemousse titré en flavonoïdes sont « infondées »

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