Description
C’est le problème infectieux le plus fréquent chez la femme. La vaginite est due soit à des champignons, genre candida, soit à des bactéries, soit des parasites (MSR). Les plus fréquentes sont celles à candida et bactériennes.
Pertes blanchâtres, crémeuses, abondantes, démangeaisons importantes sont souvent les signes d’une vaginite à candida. Pertes jaunâtres, malodorantes, peu de démangeaisons sont plutôt les signes de vaginites bactériennes. Le médecin déterminera le bon diagnostic.
Les vaginites surviennent sur un mauvais terrain. Les muqueuses du vagin sont normalement protégées dans un milieu acide, milieu généré par des bactéries du genre latobacillus acidophilus. Une mauvaise alimentation et une flore intestinale déséquilibrée, un système immunitaire faible, une hygiène locale insuffisante ou au contraire trop agressive feront le lit des vaginites.
– Pour l’alimentation, attention à l’excès de produits sucrés, de produits laitiers, qui remplacent trop souvent les autres catégories d’aliments. La digestion est primordiale et malheureusement très perturbée par le mauvais stress. Constipation chronique, ballonnements, diarrhées, irritations… sont fréquents. Une flore intestinale saine est essentielle pour un système immunitaire fort.
– Le système immunitaire sera donc affaibli par des perturbations intestinales, les fatigues physiques et nerveuses, certains médicaments, toutes sortes d’infections (infections dentaires notamment).
– Pour l’hygiène locale, le point important est de ne pas contaminer le vagin avec les bactéries intestinales. Il faut répéter aux jeunes femmes de s’essuyer après évacuation des selles, de l’avant vers l’arrière.
Hygiène de vie / Alimentation
Ne pas utiliser fréquemment les douches vaginales qui déséquilibrent la flore bactérienne du vagin et porter du coton, des sous vêtements et vêtements larges, des serviettes hygiéniques bio. Attention aux déodorants et autres produits parfumants. Préférer des produits aux huiles essentielles et extraits de plantes.
Traitements naturels
Equilibrer la flore intestinale et la digestion.
En dehors d’une alimentation équilibrée, comprenant suffisamment de légumes, de fruits secs, de viande blanche ou poisson, sans excès de sucres, de laitages, on équilibrera du mieux possible la flore intestinale et la digestion.
Pour cela, on fera un drainage du foie avec un mélange de plantes amères digestives durant 20 jours minimum. ( Matin à jeun et soir après le repas).
Et on prendra pendant la même durée un produit bien dosé en probiotiques, à base de lactobacillus. Plusieurs milliards de germes par dose.
S’il y a ballonnements, fermentations, utiliser le charbon actif, l’argile, la propolis en complément entre les repas.
Une cure d’oméga-3 et de magnésium bien assimilé est toujours bénéfique. Comme la prise ponctuelle de plantes apaisantes, la passiflore, la griffonia, la valériane, l’aubépine.
Pour combattre bactéries pathogènes et champignons, rien de mieux que les huiles essentielles, la propolis, l’extrait de pépins de pamplemousse.
Les huiles essentielles de tea tree, de ravintsara, de thym thujanol sont faciles à utiliser et sans contre indications majeures, en prenant toujours les précautions d’usage, notamment en interne et pendant les grossesses.
En externe On les utilisera en lotion d’hygiène locale et en traitement curatif. Diluées à 20% dans une huile végétale de jojoba, de calendula ou autre, on pourra appliquer le mélange 3 fois par jour.
On peut également utiliser l’extrait de pépins de pamplemousse diluée.
En interneon pourra mâcher de la propolis pure ou un extrait en gélule ou grannuleret. 3 doses par jour durant 10 jours puis 2 doses encore 10 jours.
Les huiles essentielles de tea tree, de ravintsara, de thym thujanol pourront être prises en interne, avec toutes les précautions requises dans l’utilisation des huiles essentielles. 1 à 2 gouttes sur comprimé neutre de 2 à 3 fois par jour durant 10 jours.
Ou on prendra l’extrait de pépins de pamplemousse à raison de 25 gouttes diluées, 3 fois par jour durant 10 jours.
On pourra utiliser de l’extrait de plante fraîche d’échinacéa en cure de 10 jours pour booster les défenses immunitaires. Veiller aussi à corriger une éventuelle carence en fer, fréquente chez les femmes, qui fragilise le système immunitaire et la flore intestinale. Voir dossier carence en fer.
Pour le traitement de la vaginite par MST dite trichomonase, infection par un parasite, une dose de médicament spécifique suffit. En traitant toutes les personnes concernées.
On pourra utiliser les mêmes traitements naturels détaillés ci-dessus en complément ou en prévention. Les huiles essentielles de sarriette et de cannelle ont des actions anti-parasitoses puissantes mais s’utilisent avec précautions. Sinon, en préventif, le tea tree est parfait, notamment dans une lotion d’hygiène locale.
Produits conseillés
Huiles essentielles anti-infectieuses
Extrait de pépins de pamplemousse
Probiotiques