Description
On ne peut qu’encourager toutes les mamans qui peuvent allaiter leur bébé. La maman et l’enfant bénéficieront des bienfaits d’un allaitement réussi, à la fois, psycholigiquement et physiquement. Mais en premier lieu, une femme doit pouvoir « physiquement » allaiter, au-delà d’une fatigue quelquefois importante après la grossesse et l’accouchement.
Psychologiquement, il peut y avoir des blocages. Les encouragements, un soutien moral, des paroles rassurantes, seront alors nécessaires. S’il n’y a pas de blocages ou de décision définitive de ne pas allaiter, il suffira de soutenir l’organisme durant cet effort important pour l’organisme.
Hygiène de vie / Alimentation
La carence de fer est là encore le principal facteur d’échec. Une grossesse est déjà très demandeuse de fer, l’accouchement aussi, plus ou moins fortement suivant les pertes de sang. Il faut donc impérativement surveiller l’état de ses réserves de fer -Voir dossier et fiches conseils sur la carence en fer-. La ferritine sur analyse de sang doit être entre 50 et 100 !
Une carence plus ou moins importante peut entraîner une fatigue plus ou moins ressentie, et peut même « couper » rapidement les montées de lait, sans parler de l’épuisement psychologique. Une complémentation en fer biodisponible associée à une alimentation suffisamment riche en protéines et nutriments seront à même de maintenir l’organisme en pleine forme pendant plusieurs mois d’allaitement.
De plus, le fait d’éviter un épuisement physique de l’organisme évitera les déprimes, les prises de poids excessives et aidera à perdre facilement les quelques kilos pris pendant la grossesse. Et sans oublier que des grossesses successives augmentent les risques de carence. Les problèmes importants arrivent souvent après les 3ième ou 4ième grossesses. Quoique cela dépende beaucoup de l’hygiène de vie, notamment de l’alimentation. On découvre de plus en plus de jeunes mamans très carencées dès leur 1ière grossesse.
Traitements naturels
Une alimentation suffisante en quantité, riche en aliments vivants, variés et de bonne qualité, est avant tout essentielle pour réussir son allaitement
Utiliser des huiles de table de première pression à froid. Les huiles de colza, cameline, noix, chanvre associées à celle d’olive, de coco, pour la cuisine sont recommandées.
Pour un allaitement réussi, prolongé et sans problèmes, prendre :
Un complément alimentaire au fer biodisponible, éventuellement vitaminé -Vit. B9, B12, C avec des concentrés de plantes. En liquide ou comprimés. 15 à 30 mg de fer biodisponible répartie sur les repas, au milieu de ces repas ou ½ heure avant.
Éventuellement, prendre aussi en cas d’alimentation peu riche en aliments carnés, poissons, de la spiruline, une petite algue d’eau douce qui contient 70 % de protéines et un fort pourcentage de minéraux et nutriments divers. Elle ne contient pas de substances excitantes, ni d’iode. A prendre en comprimés ou en poudre, avant ou durant le repas les repas – 3g à 9 g par jour-. La spiruline est notamment conseillée lorsque l’alimentation contient peu de viandes, poissons et légumineuses.
La tisane anis-fenouil (+ éventuellement mélisse et camomille) aide grandement à stimuler la production de lait.
Boire tous les jours ¾ L à 1L de tisane ainsi préparée :
Dans ¾ L à 1 L d’eau, mettre à bouillir (décoction) 2 à 3 min environ 2 bonnes cuillères à soupe de plantes (semences d’anis fenouil). Puis laisser infuser encore 5 à 6 min. Filtrer. Boire tiède dans la journée.
Produits conseillés
Fer
Spiruline
Tisane anis fenouil Tisane allaitement Baby
