Description
Le terme SPM syndrome prémenstruel regroupe tous les désagréments survenant avant la période des règles ou les premiers jours. Maux de tête, rétention d’eau, douleurs au bas-ventre, douleurs intestinales, ballonnements, douleurs des seins, seins gonflés…
Souvent sans gravité, ces symptômes peuvent aussi être dus à des pathologies plus ou moins graves. La plus courante parmi les plus graves est l’endométriose. (voir fiche). La prise de contraceptifs hormonaux de plus en plus tôt et durant de plus longues durées (Les femmes ont des enfants plus tardivement), la mauvaise hygiène de vie notamment alimentaire, le tabagisme des jeunes sont des explications à la multiplication des problèmes hormonaux chez les jeunes femmes. Et leurs difficultés à débuter normalement une grossesse.
Hygiène de vie / Alimentation
Il est indispensable, pour traiter efficacement et dans la durée un syndrome prémenstruel, d’inclure une amélioration de l’hygiène de vie en général et surtout alimentaire. Le stress, le mauvais stress intériorisé, est bien sûr un autre facteur important, pas toujours facile à traiter.
Privilégier les méthodes naturelles qui donneront, bien suivies, d’excellents résultats.
La fiche conseil sur les règles donne l’ensemble des conseils à suivre pour retrouver un bon équilibre hormonal garant de règles normales. Ce qui vous permettra aussi d’avoir des grossesses désirées tout à fait normalement, sans prendre d’hormones de synthèse.
Traitements naturels
Les plantes, qui sans être des « hormones », sont les plus efficaces pour l’équilibre hormonal de la femme sont :
La sauge qui stimule ou régule la production naturelle d’oestrogènes. Elle a toujours été réputée pour être la plante «de la femme». On peut utiliser la plante fraîche ou sèche en tisane concentrée, en extrait, ou son huile essentielle, celle de sauge sclarée. Utilisation interne et externe avec les précautions d’usage pour les huiles essentielles. (voir dossier HE).
L’actée à grappe ou Cimicifuga a une action un peu similaire, peut-être plus large sur l’ensemble des hormones féminines. C’est la plante pour les femmes des amérindiens.
Le yam est surtout indiqué pour stimuler et réguler la synthèse naturelle par l’organisme de progestérone. C’est une plante mexicaine utilisée aussi traditionnellement pour les problèmes féminins. .
Le gattilier a une action similaire au yam, pro-progestérone
L’alchémille est assez proche du gattilier, mais a une action plus douce encore
L’achillée-millefeuille est à conseiller en cas de saignements excessifs, régles trop abondantes.
Vous pouvez prendre plusieurs de ces plantes en même temps ou en alternance. Suivant les plantes, de 10 à 20 jours avant les règles. Et pendant les règles pour l’achillée.
Les huiles essentielles
L’huile essentielle de sauge sclarée est très efficace. Le sclaréol est proche des oestrogènes. (La sauge officinale est délicate à utiliser et moins efficace). Prendre 2 gouttes sur comprimé neutre ou diluée dans du miel de 2 à 3 fois par jour. Ne pas utiliser en cas de grossesse évidemment, et en cas de mastoses, fibromes, tumeurs…
Les huiles essentielles s’utilisent aussi en massage. En manque d’oestrogènes, lors de règles absentes, irrégulières, abondantes, préménopause, on utilise l’huile essentielle de sauge sclarée diluée dans une huile végétale d’amande douce, de jojoba ou autre. On peut ajouter l’huile essentielle d’anis vert .H.E. Sauge sclarée 20% H.E. Anis vert graines 10% Huile végétale 70%
L’huile d’onagre est très importante pour apporter de précieux acides gras essentiels, précurseurs de prostaglandines et qui aident l’organisme à réguler le système hormonal. Prendre de 3 à 6 capsules par jour, réparties aux repas, durant plusieurs mois en continu. Si l’on a des soucis pour digérer les aliments gras, un transit lent, drainer le foie avec un complexe de plantes pour le foie comme artichaut/radis noir. Une dose matin à jeun et après le repas du soir, sur 21 jours. En cas de stress, on adjoint des capsules d’huile riche en oméga-3 de poissons des mers froides
En cas de maux de tête, l’extrait de grande camomille et celui de vigne rouge sont recommandés, en cure de 10 jours ou plus ou en prise ponctuelle. Un complexe de gemmothérapie comme « midogem » est efficace.
Ne pas négliger un manque de fer, fréquent voire très fréquent. On pense au magnésium en oubliant le fer. Les pertes de sang font perdre fer et protéines. En dehors des symptômes classiques, fatigue chronique, sur analyse de sang, une ferritine en dessous de 50 indique un manque de fer. Choisir un fer biodisponible sous forme naturelle, bien assimilée et et bien tolérée. Cure de 6 mois au moins.
Pour combattre le stress, le sport de détente, les techniques de relaxation, les plantes apaisantes seront recommandées et l’on utilise les plantes. Par exemple, la passiflore, la valériane pour réduire la nervosité, les difficultés d’endormissement, la griffonia, le millepertuis pour les angoisses, l’anxiété, les réveils nocturnes. Associer ces plantes et prendre des dosages importants lorsque c’est nécessaire. On peut les prendre en cure ou occasionnellement.
Pour réduire la rétention d’eau, prendre un complexe de plantes diurétiques à base de queues de cerises, de bouleau, de busserole…. Peuvent s’ajouter cassis, ortie, prêle… Ces plantes ont une action diurétique douce et ne présente pas de contre-indications majeures.
Contre les ballonnements et problèmes intestinaux : drainer le foie avec des plantes amères digestives à base de feuilles de tiges d’artichaut, de pissenlit, de chardon marie… Cure de 20 jours, matin à jeun et soir après le repas.
Il est possible d’associer un complément de probiotiques de bonne qualité, pour renforcer la flore intestinale
Produits conseillés
Sauge Gattilier
Huile essentielle de sauge sclarée
Cycles féminins