Description
Rhinopharyngites, laryngites, otites, bronchiolites et bronchites, rhumes, état grippal, toutes ces affections respiratoires sont fréquentes chez les tout-petits et parfois peu faciles à soigner. Surtout quand il ya récidive.
Le plus souvent d’origine infectieuse, les laryngites, rhino-pharyngites, sont aussi souvent liées à l’état général de l’enfant. Surtout si elles sont récidivantes malgré des traitements médicamenteux. Une laryngite infectieuse bactérienne traitée par antibiotiques ne posera guère de problèmes. Mais quand la cause est virale, liée à une fatigue, une alimentation mal équilibrée ou carencée, à une fatigue persistante, cela va demander un traitement de terrain sous peine de récidives et d’aggravations. Idem pour un état grippal, un gros rhume, une bronchite récidivante…
Hygiène de vie / Alimentation
Les remèdes naturels pour les petits sont peu nombreux. Ils doivent être suffisamment doux, tout en ayant une efficacité, et avoir une présentation adaptée à l’enfant. Pas question de gélule, capsule, bonbon. Encore que dans certains cas, on peut percer des capsules et mélanger le contenu à l’alimentation.
Mais il faut déjà préférer les gouttes, les extraits de plantes liquides ou huileux, les complexes nutritionnels sous forme liquide.
Traitements naturels
Les traitements naturels des affections respiratoires et infectieux de l’enfant
NOURRISSON DE 0 A 6 MOIS
Tisane d’anis fenouil camomille (mélisse). Les premiers mois, on utilise des tisanes d’anis fenouil camomille voire mélisse pour faciliter le travail digestif et fortifier la flore intestinale. Un tiers d’anis, une moitié de fenouil et le reste de camomille, mélisse. Bouillir 2 minutes, laisser infuser 5 minutes et filtrer. Donner à boire tiède par petites gorgées autour des repas dans la journée. De 30 à 100 ml par jour. On peut sucrer légèrement avec du sirop d’agave, sirop d’érable ou autre édulcorant. En infusettes, attention à la qualité des poudres de plantes dans les sachets !
ENFANTS A PARTIR DE 6 MOIS
Sirop aux extraits de plantes (par exemple: plantain, mauve, thym, romarin, bouillon blanc, hysope…) sans huiles essentielles, ni propolis. On peut donner ce type de sirop à partir de 5 à 6 mois. À toute petite dose mais jusqu’à 5/6 fois dans la journée. Les plantes choisies ont des vertus antiseptiques, drainantes, activatrices du foie et de la sphère digestive. Elles agissent donc sur l’infection et sur tout l’organisme pour libérer et stimuler le système immunitaire. À donner durant 10 jours, en diminuant les prises, renouvelable. Sirop avec propolis des un an.
Utiliser l’extrait de pépins de pamplemousse (Epp) en dilution comme antiseptique À partir de 6 à 8 mois, quelques gouttes dans un peu d’eau tiède et du miel. 2 à 3 fois par jour durant une semaine en complément d’un sirop aux plantes par exemple, de tisanes. On augmente le dosage avec l’âge. Mais toujours diluer les gouttes d’Epp. On peut donner de l’Epp en prévention à petites doses, une fois par jour.
Compléments fortifiants:
On pense à donner un sirop enrichi en fer biodisponible et additionné de plantes et vitamines, bien assimilés et bien tolérés digestivement. Le fer est souvent l’élément déterminant pour renforcer le système immunitaire. Les femmes sont souvent trop carencées durant les grossesses, ce qui fait que les enfants naissent avec des stocks de réserve trop bas. Et ces réserves ont beaucoup de mal à remonter, avec la croissance et une alimentation trop riche en produits laitiers peu riches en fer. L’enfant est souvent très (trop) pâle, fatigué ou surexcité, sujet aux infections récidivantes, avec des difficultés de concentration…
Il faut savoir que l’apport de fer sous forme alimentaire et naturelle ne présente aucun danger. On peut donner quelques millilitres durant 20 jours, souvent c’est suffisant pour constater une nette amélioration de l’état général. Dans ce cas, on continue de donner le complément de fer durant 2 à 4 mois. Et tout rentrera dans l’ordre, si l’alimentation prend le relais. Dans les cas où on ne constate aucune amélioration, on arrête le complément.
La vitamine D est très importante pour la croissance. On donne souvent un complément pharmaceutique aux très jeunes enfants. On utilise une vitamine D huileuse issue de l’huile de poisson ou de végétaux ou de lanoline.
À partir de 9 mois : En vitamine D3 isolée, environ 200 UI par jour. De préférence en période automnale et hivernale. Puis après 18 mois, donner environ 300 à 400 mg d’huile de foie de morue, en spray liquide ou en capsules que l’on perce et mélange aux aliments.
Il est important d’apporter à l’organisme de l’enfant des acides gras essentiels de bonne qualité. Notamment si sa peau est trop sèche, sujette à de petites dermatoses.
Entre 6 mois et 12 mois, ajouter quelques gouttes d’huile de cameline de pression à froid dans les biberons ou les compotes. (une bonne huile d’olive convient également). Si la peau est sèche, ajoutez une capsule de 500mg d’huile de bourrache de très bonne qualité. On peut également utiliser l’huile de bourrache en externe sur la peau très sèche.
Après 12 mois, ½ cuillère à café d’huile de cameline dans l’alimentation. Et utiliser pour toute la famille des huiles de colza, d’olive, de tournesol de première pression à froid.
Les huiles essentielles ? Elles sont en général déconseillées pour les enfants, surtout les plus jeunes, en dessous de 6 ans. Toutefois, à partir de 7 à 8 mois, on pourra, avec précautions, utiliser l’huile essentielle de bois de rose, de lavande fine. En usage externe, uniquement. On applique une goutte d’huile essentielle avec un peu d’huile végétale de noisette ou de calendula ou autre. Faire un test de réaction allergique, toujours possible même si c’est excessivement rare, au pli du coude. Masser doucement la gorge, la nuque, le dos et les bronches de l’enfant. Renouveler l’application 3 fois par jour, durant quelques jours. Attention aux yeux, avec les doigts imbibés d’huile essentielle !
Après un an, on peut aussi utiliser les huiles essentielles de palmarosa, de thym linalol, ou même de ravintsara cinéole ou d’eucalyptus smithii. Cette dernière peut être mise en évaporation sur l’oreiller ou dans un saturateur ou une coupelle d’eau. Toujours en usage externe uniquement et après un test allergique.
ALIMENTATION
Une alimentation très lactée, avec des aliments issus du lait de vache, est souvent à l’origine de récidives de pathologies infectieuses, de l’affaiblissement du système immunitaire, d’une fragilité digestive. En surchargeant le système digestif, le foie, l’excès de produits laitiers va affaiblir les défenses immunitaires. De plus, une telle alimentation est pauvre en fer.
On peut choisir pour les bébés, des laits végétaux, amande, soja, avoine, riz et/ou des laits bébés Bio, en alternance par exemple. Le lait de vache n’est pas un poison, loin s’en faut comme certains peuvent l’écrire, mais il ne convient pas à tous, surtout sous les formes modernes, upérisées, stérilisées, polluées… De plus, on cumule souvent les différents produits laitiers, yaourts, desserts lactées, petits suisses, fromages, beurre, crème… Il ne faut surtout pas craindre le faux problème du manque de calcium, une alimentation diversifiée, riche en aliments complets et de bonne qualité, en apporte largement assez.
En cas de sensibilité aux infections, après 7 à 8 mois, diminuer largement la quantité globale de produits laitiers dans la journée. Et en cas de symptômes infectieux, supprimer complètement le temps que l’enfant soit complètement rétabli. Ensuite, diversifier les menus et donner un peu plus de viande blanche ou poisson, céréales complètes, légumes variées.
Produits conseillés
Sirop aux plantes, sirop propolis
Tisanes enfants, anis fenouil camomille mélisse
Epp1200 liquide
Fer sirop
Vitamine D3