Description
Les règles ou menstruations sont l’expression cyclique par un ensemble de phénomènes organiques et physiologiques de l’activité génitale de la femme. Elles apparaissent à la puberté et disparaissent à la ménopause. Les règles sont régulières, elles se manifestent en général tous les mois, suivant des cycles réguliers. Elles durent environ de 3 à 5 jours. Le premier jour des règles correspond au premier jour du cycle.
Les règles correspondent à l’expulsion de la muqueuse utérine qui provoque un écoulement de sang par le vagin. Les règles sont cycliques. Le cycle des règles est dû aux variations hormonales de la femme au cours de sa vie génitale. Durent les premières phases du cycle, la muqueuse utérine se prépare, grâce aux hormones féminines, oestrogènes et progestérone, à recevoir un ovule fécondé qui se transformera en embryon. Ce sera alors le départ d’une grossesse. Mais si aucun ovule ne s’est fixé à la muqueuse utérine, l’hormone progestérone chute et la muqueuse utérine est expulsée : c’est ce que l’on appelle les règles qui durent quelques jours. Puis un nouveau cycle recommence.
Les troubles des règles sont fréquents à tous les âges de l’activité génitale. Les raisons sont différentes selon l’âge, mais reflètent un déséquilibre hormonal ou un déséquilibre plus général de l’organisme.
Règles absentes, on parle d’aménorrhée. On peut penser à un début de grossesse ou après 45 ans à la ménopause. Mais souvent, à l’adolescence, se produisent des absences de règles pour cause d’anorexie, d’anémies, de stress intense, de sport intensif… Le corps stoppe « hormonalement » les règles dans ces cas pour se protéger. Car celles-ci entrainent une fatigue par perte de sang et de protéines, donc de nutriments essentiels.
Règles abondantes, hémorragiques ou métrorragie. En dehors de la période des règles, les saignements se nomment ménorragies. Ces saignements ou ces règles abondantes sont dus en général à des déséquilibres hormonaux. Mais aussi à beaucoup de stress, à des médicaments fluidifiants, à des fibromes utérins bénins, de l’anémie, etc… Le gros problème, en dehors des désagréments provoqués, est la perte importante de sang, donc de protéines et de fer. On se doit de compenser ces pertes par l’alimentation ou la complémentation.
Règles douloureuses ou dysménorrhées. L’expulsion de la muqueuse utérine lors des règles peut engendrer des contractions très douloureuses. Lesquelles s’accompagnent souvent de maux de tête, de nausées, éruptions de boutons… Un dérèglement hormonal causé par une alimentation carencée, de gros troubles digestifs, par un stress important intériorisé, par une pathologie particulière, certains médicaments, la pilule…
On recherche donc la ou les causes pour traiter efficacement. Les règles douloureuses sont souvent également irrégulières. L’irrégularité dans les cycles est là encore le signe d’un déséquilibre hormonal. On doit déjà essayer de le traiter le plus naturellement possible, en commençant par l’hygiène de vie et la non prise d’hormones contraceptives.
Dans tous les cas, il faut toujours retenir que l’équilibre hormonal est un mécanisme d’une grande subtilité ! La prise régulière et prolongée d’hormones contraceptives s’accompagne souvent de troubles divers car il perturbe profondément cet équilibre. On ne devrait utiliser la pilule, le stérilet hormonal, les traitements de ménopause, qu’avec précaution, non comme des panacées ou des indispensables, en expliquant les effets secondaires possibles et fréquents. Et privilégier les solutions naturelles dans beaucoup de cas. Par exemple, le préservatif, le retrait en période ovulatoire, pour les couples, semble la contraception la plus saine. Et la ménopause est assez facile à traiter, si besoin, avec des méthodes naturelles.
Hygiène de vie / Alimentation
Nutriments importants en cas de déséquilibre hormonal :
Les acides gras essentiels, précurseurs des prostaglandines, sont justement dits « essentiels ». Et l’alimentation moderne a gravement déséquilibré leur apport. Trop de mauvaises graisses, trans, saturées, hydrogénées, dans les produits transformés qui forment nos repas. Les régimes minceurs aggravent les choses, voire les comportements anorexiques ou boulimiques. Il faut vraiment consommer très peu de ces mauvaises graisses et préférer toujours des huiles de première pression à froid, non raffinées, non hydrogénées.
Huile d’olive ou de colza de première pression, accompagnée d’huile de cameline ou de chanvre, toujours crues
Et en complémentation, en cas de déséquilibre hormonal, des capsules d’huile d’onagre ou bourrache/onagre de première pression. En cas de stress, on adjoint des capsules d’huile riche en oméga-3 issue de poissons des mers froides ou d’huile de lin ou de chanvre.
La carence en fer est à prendre en compte lors de problèmes de règles. Autant comme facteur responsable que comme conséquence de ces problèmes (perte de sang importante). Une carence en fer latente et souvent négligée déséquilibre par sous –oxygénation des tissus et fatigue chronique, tout l’organisme (Voir par exemple l’hypothyroïdie). D’autant que cette carence s’aggrave vite pour cause de règles abondantes et/ou fréquentes. On se doit de combler une carence en fer préventivement et curativement.
Utiliser des produits au fer bien assimilé, que l’on peut prendre plusieurs mois sans problèmes. Fer liposomal ou fer bisglycinate, ou fer et plantes, par exemple. Pour une alimentation suffisamment riche en fer, voir le dossier correspondant.
Le zinc, le calcium et le magnésium, l’iode, sont également importants comme la vitamine D3; On trouve ces nutriments dans des complexes multi minéraux vitamines ou dans des compléments spécifiques plus dosés.
Traitements naturels
Les plantes susceptibles de réguler l’activité hormonale
Parmi les plantes susceptibles de réguler l’activité hormonale de la femme, on trouve principalement le gattilier, la sauge, le Yam, l’achillée millefeuille, l’alchémille, la bourse à pasteur. Ces plantes en extraits peuvent aider l’organisme à se rééquilibrer. Elles ne correspondent en aucun cas à des hormones isolées. Elles n’en ont pas (automatiquement) les effets désirés comme les effets indésirables. Lorsqu’on utilise un totum de plante, on évite largement les effets secondaires nocifs d’un composant isolé.
On associe les extraits de plantes à la prise d’acides gras essentiels oméga-6 et 3, durant la période du cycle. Une amélioration doit survenir au bout de 2 à 3 cycles. Sans oublier une régulation alimentaire et une bonne gestion du stress.
La plante qui stimule le plus la production d’œstrogènes (pro-oestrogénique) est la sauge. Citons aussi les isoflavones de soja. On prend donc ces extraits de plantes en manque d’œstrogènes et on évite de les prendre en sur production d’œstrogènes, lors de formation de fibromes utérins, de mastoses, par exemple. Même si rappelons-le encore, ces extraits de plantes ne sont en aucun cas des hormones isolées. Mais plutôt des « régulateurs » !
Les plantes qui stimulent le plus la production de progestérone, dites pro-progestérone, sont le gattilier, le yam, l’alchémille et l’achillée également, dans une moindre mesure. On prend donc ces extraits de plantes en manque de progestérone.
Les huiles essentielles
L’huile essentielle de sauge est très efficace. Notamment la sauge sclarée. Le sclaréol est proche des oestrogènes. (La sauge officinale est délicate à utiliser et moins efficace). Prendre 2 gouttes sur comprimé neutre ou diluée dans du miel de 2 fois par jour. On peut associer l’huile essentielle de mélisse (un peu chère) pour ses propriétés apaisantes. Ne pas utiliser en cas de grossesse évidemment, et en cas de mastoses, fibromes, tumeurs…
Les huiles essentielles s’utilisent en massage. En manque d’oestrogènes lors de règles absentes, irrégulières, abondantes, préménopause, on utilise l’huile essentielle de sauge sclarée diluée dans une huile végétale d’amande douce, de jojoba ou autre. On peut ajouter l’huile essentielle d’anis vert, de fenouil. Par exemple: H.E. Sauge sclarée 40 gouttes Huile végétale 30 ml
Masser 2 à 3 fois par jour le bas du dos, le bas-ventre, l’intérieur des cuisses, la plante des pieds. L’huile essentielle de sauge a en outre une action stimulante circulatoire.
Les plantes apaisantes
Ne pas hésiter à prendre par voie buccale des extraits de plantes apaisantes et anti-stress. Pour la nervosité, la passiflore, la valériane, l’aubépine, la griffonia, la mélisse. On prend ces extraits de plante en cure ou occasionnellement. La valériane par exemple a un effet très rapide dans les excès de nervosité. Pour le sommeil, ajouter de l’extrait de houblon.
Pour les idées noires, les déprimes, le millepertuis en extrait sec ou en gouttes. Contre l’anxiété, l’aubépine ou la griffonia riche en 5HTP, sont efficaces.
EXEMPLES DE TRAITEMENTS
Règles absentes, aménorrhée. Ou très irrégulières
Spiruline Fer bisglycinate ou liposomal. Oméga3 6 9 onagre/bourrache et lin ou poisson ou algues. Vitamine D3. Sauge et gattilier, 20 jours/mois. Protéines végétales
Règles abondantes, hémorragiques ou métrorragie. Fréquentes et souvent irrégulières.
Fer bisglycinate ou liposomal, deux fois /jour 14 mg. Huile d’onagre. Gattilier et achillée millefeuille ou bourse à Pasteur. Protéines végétales
Règles douloureuses ou dysménorrhées.
Huile d’onagre. Gattilier et/ou alchémille. Mélisse, grande camomille (plantes apaisantes). Huiles essentielles de sauge, anis vert. A voir fer, oméga3
Produits conseillés
Huile onagre ou onagre/bourrache ou oméga3 6 9
Sauge
Gattilier
Alchémille
Achillée millefeuille ou bourse à Pasteur
Fer liposomal ou bisglycinate
Complexe acides aminés